mercredi 8 février 2017

Pourquoi ...

Photo: It's me


La poésie a toujours secrètement
Résidé dans ma tête, même enfant!
Mes parents n'avaient pas de temps
A consacrer à ce loisir d’expression
On ne parlait pas en vers , pourtant
J’aurais aimé discuter de ma passion
Mais je préférais taire mes réflexions

Ma poésie, je la rédigeais de mémoire
Étendue sur mon lit, je fixais le plafond
Mes yeux en harmonie avec mon esprit
Devenaient astucieux et malentendant
Je confiais au tableau blanc mes rêves
En asséchant le puits de mon cœur
A raconter les émois de ma source

Les dictons mitonnaient en mon être
Comme un mijoté fumant sur le fourneau
Pourquoi avoir gardé le secret prisonnier?

Je vadrouillais en observant le ciel
Les mots se dispersaient à la ronde
S’alignant dans un mouvement lent
En quatrain à la lumière des étoiles
Je leur confiais toute mon admiration
En amalgame avec des mots fléchés
Pour leur dire qu’ils m’enchantaient

Le clair de lune rayonnait sur la nuit
Les rimes m’apaisaient au fil des idées
L’irréel glissait sur une voie savonneuse
Ancré à des résumés parfois, chaotiques
Je dirigeais le gouvernail de mon plaisir
En partage parfumé sur une mer d’huile
Au pays le plus beau, celui de la sérénité

Les dictons mitonnaient en mon être
Comme un mijoté fumant sur le fourneau
Pourquoi avoir gardé le secret prisonnier?

J’évoquais souvent les princes charmants
En costume blanc dans mes fables naïves
Les châteaux me séduisaient par leur écho
C'est sûrement de par mon nom de sang
Qui réveille en tout unisson, la chevalerie
Au service des Monarques et de la Cour
Pour que mes aïeux viennent me taquiner

Les dictons mitonneront sans complexe
A poétiser un jour mes origines, pour dire
A mon plafond...d’où vient mon nom

Isabelle *Duchateau*


mercredi 1 février 2017

Eddy l’avait compris...


Comme une lady, la Folk Music
Balance en rythme poétique
Comme un briefing aux âmes
Sensibles, elle fait rire comme
Elle fait pleurer, fait palpiter
Les cœurs amoureux, elle émeut

Les amateurs de la cavalière
Aiment sauter dans leur jeans
Loin de la ville et du bruit familier
Pour se rendre au folklore de l’année
Guitare en bandoulière pour chanter
Le rodéo des mots qui cerne les maux

Les messages d’amour ruissellent
Enflamment les speech d’espoir
Les gentlemen sous le charme
Lancent le chapeau sous le chapiteau

Comme une lady, la Folk Music est jolie
Elle ventile des airs ordinaires de la vie
Eddy l’avait compris, il doit son nom
A ses idoles loin sur la mappemonde
Mais si proches dans son cœur de crooner
J’ai comme une envie de lui dire merci

Merci d’avoir ramené la lady des festivals
Sur les scènes populaires d’ici ou ailleurs
Chez nous, on chante les larmes aux yeux
Sur la route de Memphis au son des souvenirs

D Isabelle