samedi 27 avril 2013

Poète…


Poète, vous faites vivre le sang de vos veines
Pour écrire de jolies ballades à nous faire pâlir
Vous faites parler votre cœur à émouvoir celui
Qui viendra vous lire, la force de vos écrits
Sera comme la douceur d’un parfum
Autour du cou d’une femme, ou comme
Un bateau qui affronte la mer en tempête
La lecture de vos poèmes, est un bien-être
Pour le corps et l’esprit, elle nous porte
Pour que notre vue ne change pas d’horizon

Poète, vous parlez si bien de l’amour
E
n vous lisant, par épisode, ma peau
Se
couvre de perles fines comme
Le cristal, votre imagination m’émeut
Je revis au travers de vos pensées
Des souvenirs de mes jeunes années
Vos vers nous cheminent d' indulgence
La poésie est passionnante et fascinante
Les rêves sont à l’infini, immortelles

Poète, je vous découvre chaque jour
C'est un délassement pour mon âme
En me promenant sur vos mots
Je devine votre façon d’être
Votre manière de rédiger nous raconte
Ce que vous percevez avec émerveillement
Vous réjouissez mon quotidien avec des chapitres
Du passé, du présent, un soupçon d'avenir
Votre moralité m'impressionne, me remue

Poète, ma main ne résiste pas
Elle vous remercie vivement
Avec vous, la vie semble belle
Elle glisse amplement au fil du temps


D.Isabelle

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Photo: Représentation des femmes comme source d'inspiration poétique
Par: Edward Gautreau de Windt

vendredi 26 avril 2013

Sauvé par un geste d’amour et d’amitié…

Il avait les yeux d’une telle tristesse
Qu’il faisait pitié…
Allongé sur la paille
Il attendait patiemment tous les matins
La petite fille qui venait en chantant avec son panier
Lui donner à manger ses granulés
Quelques rondelles de carottes venant du potager
Et du vieux pain rassis

Elle avait pour habitude
De lui faire la conversation avec douceur
Comme a un humain pour le revigorer
Elle avait mal de le voir enfermé
Dans cette cage au grillage à petits trous
Elle aurait voulu le surprendre
Et l’emmener vadrouiller
Comme son petit chien

Le pauvre lapino, rien ne le consolait
Il gardait un air si éprouvé
Que parfois elle aurait souhaité
Qu’il puisse exprimer ce qui le chagrinait

Malheureusement, il ne savait que ruminer
Aucun son ne sortait de sa bouche
Mais comme il était malin
Il a trouvé la solution
Pour attirer l’attention de sa copine
Il remuait son petit nez
En la fixant profondément
Pour qu’elle puisse comprendre
Son tourment

La fillette a fini par saisir sa détresse
Il cachait dans sa fourrure rouquine
Ses grandes oreilles pour les dissimuler
Il les trouvait trop longues, il en avait honte !
Les poules étaient juste à côté,
N’étaient pas très gracieuses
Elles se moquaient de lui en caquetant

Son regard suppliait l’enfant
De le sortir de sa garenne
Il ne supportait plus
Le treillis de sa prison
Ca le déprimait, il refusait de manger
Il se laissait petit à petit mourir de chagrin

Le cœur attendri, la gamine ne résista pas
Le prit dans ses bras
Lui fit un gros câlin
L’embrassa sur le dessus de la tête,
Discrètement traversa la cour
Et lui rendit sa liberté
En le lâchant dans le pré

Elle rentra chez elle se laver les mains
Partit à l’école le cœur serré
Mais avec le sourire aux lèvres
En se disant :
Qu’elle avait fait une bonne action
En sauvant la vie de son lapin
Pour qu’il ne finisse pas
Dans une casserole sur le coin du feu
Pour le mijoté du dimanche

Rien qu’a y penser
Elle en avait la nausée !

Le petit vagabond s’en est allé
En bondissant de joie
Remontant ses oreilles
En signe d’au revoir et de merci
Vite ! Il chercha ses copains dans les fougères
A l’entrée de la forêt
Il bafouillait dans son langage
Pour raconter son aventure domestique
Et témoigner que les hommes
Etaient parfois charitables
Il avait eu la chance de rencontrer
Une charmante petite amie
Qui lui avait sauvé la vie
Par un geste d’amour et d’amitié

D.Isabelle
Le 26-04-2013

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Mise en page: D.Isabelle
Un conte issu de mon enfance

mardi 23 avril 2013

Veillée, comme au temps passé…

Nous ne sommes qu’au début de l'hiver
Les soirées sont  fraiches
Les buches sont prêtes dans la cheminée
Il suffit de craquer une allumette
Pour que le salon prenne une allure
De bien-être

Lumières tamisées
Avec des bougies disséminées
Dans toute la pièce
Passer la soirée assis sur des coussins
Sans télé, ni internet
Se retrouver comme dans un face à face
A se raconter des histoires
Se saouler de paroles
A la couleur de la flamme
Le crépitement du bois attirera notre attention
Les yeux reluiront comme les étoiles
Dans la nuit d’un soir de pleine lune

Réapprendre à vivre dans la simplicité
En offrant un poème, une chanson
Une mélodie jouée à la guitare
Pour exprimer l’amour que l’on a dans le cœur
A tous ceux que l’on aime

Descendre du grenier
Le coffre à jouet
Sortir avec émotions nos vieux jeux de société
Comme dans nos jeunes années
Retrouver nos fous-rire du passé
En jouant aux dames ou au jeu de bidet
Balancer les cartes au jeu du menteur
En clignant des yeux pour tricher
Pour mettre un peu de piment d’énervement
Autour de la table

Respirer, oui…
Respirer la vie sans hésiter
Paralyser l’horloge du temps
Souffler les soucis en rigolant
Prendre sur les genoux les albums photos
Tourner délicatement les pages cartonnées
Légèrement jaunies aux odeurs de vieux papiers
Notre âme, bon enfant
Renaîtra de bon entrain
En se tapant dans la main
Et en s’embrassant d’émotion

La veillée au coin du feu
Comme au temps de nos parents
Et grands parents
N’est pas au-delà des modes
Faire l’effort de se déconnecter
De ce monde rempli de haine
Pour redécouvrir nos pensées par la discussion
Dialoguer, écouter, parler, à une grande importance
C’est le meilleur remède pour le moral
C’est la plus belle richesse
A notre comportement envers les autres

La veillée n’a pas de saison
Ni de tenue chic
La soirée peut se passer
En charentaises et en pyjama
Alors…
Qu’est ce qu’on attend ?
L’essayer c’est l’adopter
C’est une cure de jouvence
Pour l’âme et le corps
En revenant aux anciennes traditions

Pensons-y…
D.Isabelle
23-04-2013

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Mise en page: D.Isabelle
Prenez beaucoup de plaisir à les lire et n'hésitez pas à me laisser vos impressions!
Belle journée

Photo: Restaurant étoilé au Michelin, pour en savoir plus, cliquez ICI

vendredi 19 avril 2013

A travers la plume…

Là-bas, il était doux
Les fins de journées
De m'asseoir
Sur mon rocher
J' écoutais les vagues
S’échouer à mes pieds
Sa mélodie me plaisait

Mon stylo dans les mains
Les yeux rivés sur la France
Le soleil reflétait sur les flots
Mon esprit vagabondait
Pour de nouveaux ressentis
J'inscrivais ma pensée sur un bout
De papier pour ne pas l'oublier

Un jour, une plume
S'est déposée sur mes genoux
En levant les yeux, la surprise
Fut agréable de voir un oiseau
Profiler une danse stylée
Et n'avoir comme musique
Le souffle du vent

Son ombre était ajustée
Au silence de ses mouvements
Il était poétique et délicat
Je soupirais à le regarder
J'ai déposé ma main
Sur le cœur afin qu’il sache
Que je le remerciais

Lovely bird, thank you !
( Bel oiseau, merci !)

Je me suis empressée
De prendre son duvet effilé
Le faire glisser entre mes doigts
Et le ranger avec délicatesse
Au fond de la poche de ma veste
La plume dort à présent
Sur une feuille opaline
A côté de mon encrier
L'oiseau angélique vole encore
Devant mes yeux en regardant
Sa plume sur mon bureau
Le volatile blanc de là-bas
Me manque à Paris
Oui, me manque à Paris

D.Isabelle

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Mise en page: D.Isabelle
Le dessin est de: Pierre Fabry
N'hésitez pas à regarder ses oeuvres en cliquant ICI

mardi 16 avril 2013

Ladies and Gentlemen, attention danger…


                                        Simone Signoret et Jean Gabin dans: Le Chat





Si l’amour décline dans la vie de couple
Le livre d’une existence peut se fermer
L’homme avance dans l’âge avec gaîté
Il se moque de l’apparence qui change
Il peut toujours chasser une jeune proie
Légère comme l’air, belle comme la nuit
Si l’amour le frappe, l’énergie l’envahit

Nous les femmes, conçues autrement
Quand la forme commence à décroître
C’est une grande souffrance intérieure
Nous devenons une lumière qui s’éteint  
La solitude s’installe, l’esprit s’enfuit
Ecrire devient une nécessité d’expression
Raconter pour déposer une conclusion

Le couple à long terme vit au ralenti
Il regarde la télé sans bisous, ni câlins
Comme des gens d’une autre époque
Les vieux amants s’engourdissent mais,
Les fantasmes et les rêves se réveillent
Lui, a besoin de nouveauté, de sensualité 
Il  reste l’homme animal, l’homme viril

Elle, en silence elle observe et sourit
Elle se promène en longeant des sentiers
En prière pour ne pas pleurer, elle poursuit
Ces jeunes années pour ne pas les oublier
Le cœur déchiré, les souvenirs se crayonnent
Elle se persuade qu’elle n’a pas tant changé
Elle reste coquette avec des cheveux soignés
Porte des robes actuelles, maquillage léger

Cependant, la tristesse  récidive si elle réfléchit
A l’alliance qu’elle croyait éternel, immortel
La chute lui fait mal, elle crie dans son cahier
Le désarroi  du passage de ce moment en attente
Elle n’espère qu’une chose, que son bel amour
Ne soit pas une parenthèse d’un vécu sans issue
Si la vie de couple file, prend des ailes et s’envole

Ladies and Gentlemen, attention danger!

D.Isabelle







jeudi 11 avril 2013

Acheter son pain sans compter…

L’argent ne fait pas le bonheur
Mais quand le porte monnaie est vide
Même pour acheter un pain
Les larmes remplacent les pièces
La tristesse marque les visages

L’argent ne fait pas le bonheur
Mais il contribue à ceux qui en ont besoin
Je me suis toujours demandé
Qui avait dit cette ânerie
J’ai souvent pensé
Que ça ne pouvait venir
Que de la bouche d’un fortuné
Un pauvre ne dirait jamais ça
Il chanterait :
Ah ! Si j’étais riche !
Ou…
Si je gagne à la loterie
Je réaliserais tous mes projets

L’argent ne fait pas le bonheur
Ah ! La-la
Drôle de société
Elle, elle ne peut pas s’en passer
Elle ne vit que pour les billets
Des billets-des billets encore des billets
Elle n’en a jamais assez
Ils n’ont pas encore compris
Que l’argent pourrit la vie
Les gens se tuent pour lui

Réalisent-ils
Que les rapaces ne mettront pas le magot
Dans leur tombeau
Ils se disputeront la succession
Eh oui !
L’argent n’a pas d’odeur pour les profiteurs

Monnaie-Monnaie
Je te maudis parfois
Le plus déboutonné survit
Prie la chance
En joignant les deux mains
Pour que la terre ne tourne pas à contre sens

La vie ne tient qu’à un fil
Si elle bascule du mauvais côté
Tout s’écroule
La malchance est aux aguets
Riche ou pauvre
Ca nous pend au nez à tous

Un jour, l’égalité
Fera peut-être son retour sur la planète
Nous ferons le même rêve à la nuit étoilée
Et se dire : « vais-je savoir acheter mon pain demain»
Racler les fonds de tiroirs pour se le payer
La différence,
C’est que les gens qui n’ont jamais eu de sous
Ne seront pas rancuniers, ils remercieront le ciel
D’être toujours vivant au petit matin
Même si ils ont faim…

D.Isabelle
12-04-2013

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Mise en page: D.Isabelle

mercredi 3 avril 2013

Dur réalité…


Au loin
La lueur du jour
Nous pouvions la voir
La sortie du tunnel
Etait si proche
Que nous commencions
A faire des projets
L’espoir faisait le yoyo
Mais nous y croyions profondément
Le sourire s’accrochait à nos lèvres
Pour animer la chanson
De nos rêves

Ca nécessitait encore un bon coup de balai
Pour sortir du trou noir
Mais nous continuions à creuser
Pour que le découragement
Ne vienne pas frapper
Dans nos têtes

Poursuivre le chemin de nos idées
Etait une priorité
Ramper pour y arriver
Calculer le moindre centime
Pour un logement à notre goût
Et manger à notre faim
Le reste n’était que du superflu
Nous pouvions nous en passer

Aujourd’hui
L’endurance de notre combat
Coule encore une fois
Au fond de l’eau
Le cauchemar est de retour
Pour nous empêcher
De vivre décemment
Notre résistance est épuisée
Je ne crois plus au bonheur
A la limite je ne crois plus en rien
Je soupçonne l’étoile ou je suis née
 De vouloir nous accabler complètement

La bêtise est humaine
Mais elle est douleur
Quand elle vient avaler
Les espérances
La malchance fouette, frappe
Elle est cruelle
En enlevant le gagne pain
L’emploi est la source de la vie
Sans ça, on a la sensation
D’avoir perdu toutes nos dispositions
Vers la lignée de nos désirs

Le moral fait marche arrière
Le levier de vitesse de l’énergie
Est au point mort, l’arrêt total
L’avenir est compromis
Le monde s’écroule à nos pieds
Comme un château de carte
Nos yeux ruissèlent
Comme la fontaine du village

La croix de notre calvaire
Est lourde à porter
Dur réalité…

D.Isabelle
Le 3-04-2013